Friday, August 31, 2012

Papillon mon bel ami


  Cet été nous voyons énormément de papillons de toutes sortes de couleurs et de partout que ce soit "dans" et autour de la maison ou lors de nos balades en montagnes.


   Celui-ci magnifique d'une plus grande taille (35-40 mm) que les autres est le papillon Apollon (Parnassius apollo) . Son blanc est vraiment surprenant et l'on a eu la chance qu'il se pose sur des fleurs et nous laisse le photographier. On en a vu plusieurs avec quelques nuances (corps plus ou moins sombres) et 2 ocelles (ronds) sur les ailes postérieures plus ou moins colorées (rouge-orangé) .


    C'est une espèce qui se raréfie et est protégée. On ne le trouve qu'à partir de 1300 m car s'il a besoin d'un temps bien ensoleillé pour voler il a aussi besoin de la fraîcheur. Le réchauffement le pousse à aller vers le nord ou en altitude. Il adore le nectar des fleurs violacées et choisit en premier centaurées, chardons et scabieuses.
13/08/2012 Près de la Grande Vache -  La Sure - Chartreuse

Monday, August 27, 2012

La Sure pour sure


    Comme le départ de Currière est désormais exclus... pour cause de longueur inappréciée... c'est de la  Charmette que nous partirons ... comme au bon vieux temps !
   De St Pierre de Chartreuse il y a pile poil 30 km de routes, mais cela tortille car il faut monter au col de Porte, passer par Sarcenas et Quaix. Plus près des Grenoblois que de nous finalement ! 


 Le parcours est simple et la montée assez rapide, pas de risques de s'égarer.


   A l'oratoire, il y a une grande zone pour se garer et de là on peut aussi partir sur le Charmant Som qui est en face. Continuez par le chemin de gauche et vous aurez à 300 m le parking du chalet de la Charmette. Il y a eu un restaurant, mais tout semblait fermé cet été.


   Quand on était minots, qu'est ce que l'on trouvait dur ce départ en pente raide ! et bien je confirme, c'est le même, sauf qu'on ne l'a pas trouvé si fatiguant... enfin si moi un peu vu que sur ce morceau j'ai refilé le sac à Anton-E. C'est fou comme on se sent léger d'un coup. N'emmener qu'un sac pour 2 sur de courtes balades comme cela est bien car cela permet de profiter d'une partie de la marche légers légers, Je suis pour à 100 %.
   Des Charmettes l'on nous annonçait 1h35 pour le col de la Grande Vache, mais il ne nous a fallu... observation des papillons comprises... qu'une heure.


    Le chemin que l'on "partage" avec le camion de tirages de bois aux roues géantes est très net, aucun risque de s'égarer quand on choisit de passer par la Grande Vache. Dans la montée, on suit les traces jaunes sur les pierres ou les arbres, mais il y a encore des réminiscences du passé avec de grosses flèches bicolores. Celles-ci au moins on les voit bien ☺
   Il est possible aussi d'arriver au col de la Sure par le col de la Petite Vache, mais là à l'embranchement auquel je pensais il y avait une croix donc je ne sais pas trop s'ils dissuadent les lambdas de passer par cet itinéraire. On peut aussi choisir de faire la boucle et faire un des trajets par la prairie du Vivarais et le col d'Hurtière. Ce sera pour une autre fois, aujourd'hui c'est en direct la Grande Vache aller et retour !


    Nous avons eu une chaude journée, mais avec des nuages nous empêchant d'avoir une vue très nette sur Voiron et les environs.
    Nous y voici, encore une croix ! Celle-ci est à 1920 m. Nous avons demandé à un randonneur de nous prendre en photo et au début il était si près que j'avais un doute. "Mais vous la voyez la croix sur l'écran ?" Doh ! et bien non il ne la voyait pas. C'est comme si vous demandez à quelqu'un de vous prendre et qu'il ne vise que les jambes, non mais parfois je me demande à quoi ils pensent tous ces gens. Enfin, un grand sourire et un rectificatif plus tard nous voici avec notre croix tout fier et tout content. Temps annoncé des Charmettes 2h25, mais tranquillou on a mit 1 h 35 ce qui nous change de nos 4 heures de juin pour n'arriver qu'au col de la Sure à 1675 m☺☺☺


    De la cime encore un 360˚ fantastique. De la Grande Vache, si l'on part sur la gauche on suit le chemin qui passe tout le long sous la chaîne pour aller sur Hurtière (gauche). Pas la meilleure journée pour la netteté des photos vu le ciel assez chargé.
  Pas de choucas cette fois. En fait on s'est aperçu que nous étions en haut "trop tôt", 11h,  et que ce n'était pas l'heure du casse-croûte car ce n'est qu'en redescendant vers 11h45 qu'on a vu leur escadron arriver et filer au sommet. En revanche ce fut la balade la plus populaire pour un jour de semaine car habituellement, nous ne croisions que quelques randonneurs. Là on se serait cru en ville... euh village n'exagérons rien !


    La Chartreuse est un gruyère qui n'a pas que des gouffres, mais aussi des grottes. En redescendant de la cime, les "marches" crées par la nature, aidée des randonneurs, formaient un dessin géométrique intéressant façon écailles de crocodile.


    Retour au col de la Grande Vache 1710 m. Comme nous avions pris en photo des mouflons en juin, nous somme partis sur l'idée de prendre des photos des pierriers et que l'on chercherai une fois à la maison en zoomant. En fait, nous avons rencontré un couple de retraité avec des jumelles et nous avons cherché avec eux et trouvé.


    Le premier que j'ai repéré fut celui perché sur son rocher. En fait il était là depuis notre passage du matin vers 10h30 car nous avions fait des photo. 1h30 plus tard il était toujours en poste de vigie. (Suivre les flèches). Même de loin, très loin, cela nous émerveille ! 
  En voilà une balade que j'ai vraiment envie de refaire plus souvent 
13/08/2012 La Grande Sure 1920 m, au départ des Charmettes

Thursday, August 23, 2012

Insolite


  Quand on lève les yeux, on a parfois de jolies surprises dans le ciel.


Quelques fois on se force pour imaginer, mais là l'amphore est évidente.


Un jour un "chien" s'amusait même à saute-moutons/montagnes au dessus de Chamechaude !

Sunday, August 19, 2012

Faune et flore au Grand Som


  En plus de la marche, on se régale à découvrir la faune et la flore riche en cette période.


Encore de beaux papillons !


   Comme à la Pinéa, nous avons aperçu des hirondelles au ventre blanc. Plusieurs fois on a senti leur ailes toutes proches, quasi nous frôlant, étrange ! Au sommet nous étions assis à profiter du décor et de la plénitude quand notre oreille fut attirée par le bruit lourd d'un bourdon. Bruit très éphémère vu qu'une hirondelle est venue choper en plein vol cet insecte lourdeau. Le bourdonnement a cessé d'un coup laissant place à un "pok" puis plus rien. Oops, ainsi va la chaîne de la vie.


     Le Mont Blanc se voyait très bien et donnait l'impression d'être proche. Vers 11h50, on a vu des vols en escadrille. C'étaient les choucas sentant l'heure du repas venir. 


    Ils sont malins car ils savent que vers midi il y aura des randonneurs et ils viennent montrer leur belles plumes noires et leur bec jaune resplendissant. Je confirme ils aiment la quiche, le pain du sandwich, les madeleines, mais pas le pompote ☺☺☺


    Les fleurs en altitudes sont souvent assez basses, mais avec de belles couleurs soutenues. Les petits oeillets, étaient assez nombreux du côté du Racapé .


    Les ombélliferes (gauche), adorées des mouches et Potentille luisante (droite) font parties des fleurs blanches. 


     De même que cette tige aérienne (droite). Bien qu'en fin de saison de floraison pour eux, nous avons eu l'occasion de voir quelques Lis Martagon. Quelle magnifique fleurs ! On l'a vu à environ 1600m sur un versant dégagé côté sud-est.
23/07/2012 Le Grand Som

Wednesday, August 15, 2012

En partant de Patassière


     Cela faisait longtemps que j'avais envie de faire le Grand Som au départ de la maison, mais l'idée d'une montée raide de plus d'une heure m'avait toujours freinée. Cette année dans notre quête de faire "les montagnes oubliées", celle-ci est un incontournable... et bien nous en a pris.
    C'est le 4 ème sommet de Chartreuse culminant à 2026 m derrière Les Lances de Malissard (2045m), la Dent de Crolles (2062m) et le roi Chamechaude (2082m).


    Ne connaissant pas trop nous avons choisit la montée par le pas de la Suiffière avec le désir de redescendre par un autre chemin pour faire une boucle ... ce qui fut facile. 
  

     Départ à 8h40, de Patassière, raide, qui délaisse de suite La Coche sur la droite. Au début le chemin est assez visible jusqu'à l'arrivée à la crête derrière chez nous, ensuite cela se complique un peu vu qu'hormis une petit bout de chemin forestier il nous a fallu monter en ligne droite dans le chemin d'écoulement des eaux. Nous croisions régulièrement le sentier d'origine en lacets mais quasi impraticables du aux billes de bois ayant été laissées un peu de partout n'importe comment et bloquant en différent endroits ce chemin. De plus la végétation a vite repris ses droits vu que personne ne peut l'utiliser.
    Les panneaux sont assez nombreux ... et rassurants :). Nous avons mis 18 min pour atteindre Sous Roche Cia et 1 bonne heure pour arriver au col Frenay à 1600m.


    Passé le col et la partie boisée nous avons profité de la magnifique vue sur nos montagnes. A cette heure nous étions à l'ombre ce qui facilite la montée qui restait encore assez raide pour aller au pas de la Suiffière.


    Le long des sentiers on tombe parfois sur un rappel du territoire des Chartreux avec leur boule/terre surmontée d'une croix. Des marmottes on en a entendu pléthores ce jour là mais pas vu l'ombre de la queue d'une. En revanche, nous sommes passés près de leur "maison" qui se compose d'une galerie souterraine avec plusieurs entrées-sorties. C'est très repérable à la forme ovale et surtout aux cailloux rejetés sur le devant.


    En 1h40 nous étions au pas de la Suiffière (1798m). Anton-E est monté voir mais n'a rien repéré donc nous avons poursuivi sur l'autre versant de la montagne en direction de Racapé. En fait à la Suiffière on monte/mini escalade et d'après ce que j'ai lu ensuite on rejoint le Grand Som par la crête mais avec quelques passages délicats/vertigineux.
    Notre choix pépère nous a bien plu ... 


   ... et l'arrivée par ce versant nous a emballé. Nous avons mit 2 h pour arriver au Racapé (1820m) puis 1/2 h de plus pour atteindre la Croix.


   Nous étions seuls sur tout le parcours et à l'arrivée. Du coup la table d'orientation nous a bien rendue service pour poser l'appareil photo et faire notre cliché souvenir avec la croix. Et une de plus, une ☺
  2h35 top chrono et tranquillou comme d'hab !


    D'en haut on a une vue fabuleuse sur le Monastère des Pères Chartreux. Comme à chaque balade on avait emmené nos parts de quiche congelées pour qu'elle arrivent encore fraîche ... et nos pompotes. Comble du luxe on a mangé de la "glace à la pomme" à 2026 m !


  Après 3/4 h de repos et de casse-croûte partagé avec les choucas, c'est la descente avec vu sur les Entremonts, Le Granier et au loin le Massif du Mont Blanc.


   C'est donc au Racapé que l'on est reparti sur la gauche direction col des Aures, col du Cucheron. Le sentier était beaucoup mieux défini qu'à la montée et nous avons fait une partie de cette descente en courant. A nous Pékin Express !


     Au col des Aures un petit bonhomme indique le danger de chute, mais en suivant le chemin, assez large, il n'y a aucun souci. La course en descente nous a plu et même une fois sur le chemin le long du Couzon on se prend au jeu et on "galope" pour rejoindre La Coche (950m). De là ne nous restait plus que 10 min. pour rejoindre la maison et un goûter pain Nutella bien mérité.
23/07/2012 Le Grand Som 

Saturday, August 11, 2012

Vas-y Vasa plus plus plus


 Vasarely transforme ses formes de manière "dynamique",


étirements, répétitions, déplacement graduel,


 pour provoquer une animation de la surface,


 la sensation de volume,


de mouvement dans l'espace,


par le jeu d'effets optiques.


Il a utilisé toutes sorte de matériaux : tapisseries, émaux, aluminium ou céramique de Delphes.


 "Dans une structure unanime noir et blanc, la rotation de quelques carrés, leur mutation en losanges fait vibrer la surface en ajoutant à la base dimensionnelle l'espace, le mouvement et le temps"


Il aime jouer sur les contrastes et oppositions,


et reprend souvent le cube de Kepler en jouant avec la lumière, 
l'ombre, les couleurs qui génèrent un dynamisme.

Tuesday, August 7, 2012

Vas-y Vasa


  Aix en Provence, Ville tant de fois traversée par autoroute, mais jamais visitée. D'aussi loin que je me souvienne, un immense V nous donnait le signal du "t'es presque arrivée, Fréjus n'est plus très loin... vive les vacances!". Le V est toujours là sur les bords de l'autoroute bien que défraîchi. 
   J'ai aussi toujours su que c'était Vasarely, sans savoir qui était le personnage et ce qu'il faisait. Et bien voilà chose faite cet été. 
  Victor Vasarely 1906-1997 né hongrois fut un plasticien qui se distingua dans l'art contemporain en créant l'art optique. 


    Il débuta comme artiste graphique dans des agences publicitaires et fit surtout des dessins publicitaires de produits médicinaux.


    Ensuite, il développa son propre modèle d'art abstrait géométrique. Il a voulu faire "un centre architechtonique" pour concrétiser ses idées sur l'intégration de l'art dans la cité. Il voulait "combattre les nuisances et réaliser la cité polychrome du bonheur". 


  Dans ses créations il utilise les formes simples : carrés, ronds, hexagones, cubes 


et des couleurs qui tranchent.


Il aimait représenter les déformation linéaires et ondulations.


 Pour sa période "Végas" il s'inspire des planètes et constellations.
  

 Il traite ses motifs sur des tapisseries réalisées à Aubussons, la manufacture de la Savonnerie ou la manufacture des Gobelins.


"Les formes géométriques se déforment, se gonflent sous l'effet de pulsions cosmiques"


L'artiste utilise les propriétés scientifiques de la lumière et des couleurs pour donner l'illusion de la troisième dimension.


Les couleurs claires donnent l'impression d'avancer, les sombres reculent.
11/07/2012 Fondation Vasarely