Saturday, July 28, 2012

Les J.O. démarrent


  L'an dernier pour son anniversaire, Célia a offert un beau cadeau à son frère : des places pour des compétitions d'escrime, plus précisément le sabre vu que c'est son sport. Le seul hic est qu'ils vont aux compétitions par équipes et qu'ils ne pourront supporter la France vu que c'est la seule épreuve dans laquelle ils ne seront pas présents. Le drapeau restera à la maison :)
   Avec pascal nous avions vu des épreuves de saut aux J.O. d'Alberville à St Bon-Courchevel et on avait déjà adoré donc ils vont se régaler c'est sur. 


  "Mon fils... je t'avais dit qu'un jour tu irais aux J.O."

   Un chouette truc est qu'il pourront aussi aller dans un cinéma de Reading qui va diffuser les Jeux sur écran géant. Il suffisait de s'inscrire et d'aller retirer ses places. Sympa comme initiative.

Tuesday, July 24, 2012

Pas de croix... pour la Pinéa


  Cette année on s'attaque aux sommets que l'on délaisse trop souvent mais qui n'en offrent pas moins de superbes vues. 


De la maison la Pinéa se distingue comme un petit pic tout nu !


  Encore une fois les départs sont multiples : juste au dessus de Sarcenas, par le Col de Porte ou alors tranquillou comme nous par l'observatoire d'Orgeval (1634 m)... qui nous offrira une croix . Bien moins long, mais nous ne sommes pas après les records. De l'observatoire tout proche du départ du Charmant Som nous ne sommes qu'à 137m ... de dénivellé ... du sommet !!!
  Et, oui, c'est une balade sur toute la crête de Montfromage avec montées et descentes et de beaux coup d'oeil sur les environs. Par grosse chaleur, elle est idéale car souvent dans la forêt, mais pas trop donc on ne se sent pas étouffé non plus. Nous sommes même passés à coté de l'arrivée du télésiège que j'utilisais du temps où je faisais de la compétition à ski. C'est même sur cette piste que j'ai obtenu les meilleurs points en 'spécial' (163 en fin de saison) ... l'année où j'avais une spatule de ski courbée à l'excès. Ah, aussi un bon temps que cette époque !


Bleuets vibrants de couleurs ...


et chardons nous enchantent !

Plongeon vers le bonheur !
   Au pied de la dernière grimpette raide et dénudée nous avons trouvé un gros rocher propice à nos divagations. Il donne l'impression d'être au bord d'un précipice mais rassurons les inquiets : que nenni.


Pas simple de se mettre à l'horizontale !


    Récompense suprême que celle de voir des chamois. De la cîme, allez vers la gauche côté Vercors et Sassenage et surveillez tout en bas dans et autour du pierrier, car ils sont souvent dans cette zone, loin des marcheurs (un dans l'herbe tout à gauche et 1 dans le pierrier tout à droite, photo de gauche). On voit très bien sans avoir besoin de prendre un risque inutile en s'approchant trop près du bord. Attention tout de même !


  Tout en haut (droite) peu d'espace, des pierres, pas de croix mais une vue magnifique à 360 ˚sur toute la Chartreuse, le Vercors et du coté de l'aiguille du midi. Vue de cet angle (gauche) Chamechaude à vraiment un aspect totalement différent de chez nous où il présente sa pointe.
19/07/2012 La Pinéa

Friday, July 20, 2012

Un petit tour au Cirque


  Toujours en Chartreuse en partant de St Pierre d'Entremont, à cheval sur la Savoie et l'Isère, le Cirque de St Même, un must à faire pour la beauté du paysage. Pas bizin partir loin, on a des merveilles de par chez nous ! Un hic tout de même c'est que dans le passé le parking n'était payant que le week-end, mais maintenant il faut débourser € 3,50 de début juillet au 19 août. Les filous ! Bon d'un autre côté, c'est bien propre et tellement ressourçant comme coin.


  Cette fois nous sommes avec les Granp's donc nous avons fait le sentier du fond du cirque avec la cascade du bas, puis pique nique au bord du Guiers et relax.
   Il y a multitudes de cascades à voir quand on prend les chemins dans la montagne. 

Photo de 2009
  A 1/2 h, un pont avec une jolie vue surplombe des cascades et en ajoutant encore autant on peut atteindre les sources du Guiers par un sentier un peu plus délicat cependant.


   Tout est chouette et nul besoin d'aller absolument au plus loin. En une quinzaine de minutes on peut arriver à La Pisse du Guiers, spectaculaire et qui offre la possibilité de passer dessous ce qui n'est pas le cas ailleurs. Amusant et vivifiant ! A faire une journée chaude car l'eau est plus que fraîche et il faut sécher ensuite !


   Un mimi oiseau est même venu nous tenir compagnie... ou alors reperait-t'il les miettes que nous faisions avec nos parts de quiche ?
17/07/2012 Cirque de St Même 861 m

Monday, July 16, 2012

La Grande Boucle à St Pierre d'Entremont


   Mi-juillet le Tour de France est passé dans la région et plus précisément à St Pierre d'Entremont qui n'est qu'à une dizaine de km de chez nous. Caravane en fin de matinée vers midi, puis les coureurs environ 1 h 1/2 plus tard. Nous nous sommes donc installés avec notre glacière et nos petits sièges le long de la route dans le village car il y avait de l'ambiance.


La caravane est variée ... 


et les véhicules souvent très originaux


    1/2 h durant il y a distribution de portes clés, casquettes et outre gourmandises. Nous avons eu Haribo, madeleines et eau ainsi que casquettes et porte-clé avec lumière led. Sympa ! On retrouvait cette âme d'enfant qui sommeille en nous.  Il n'y a que nous qui nous prenions pour des gosses car les sponsors eux sont bien entraînés et ils visent surtout les vrais mômes ce qui fait que le Cochonou n'a pas été pour nous cette année. La prochaine fois je choppe les mômes du voisin ☺ !!


Avant le vrai maillot jaune, la caravane avait présenté le sien.


Allez, on met les gaz !


Quels bons moment passés d'autant que les coureurs venaient de grimper le col du Granier ce qui fait que l'on n'a pas eu qu'un peloton mais pleins de passages pour faire durer le plaisir.
13/07/2012 Tour de France à Saint Pierre d'Entremont Isère

Thursday, July 12, 2012

Cadeau



Cette fleur aérienne magnifique qui parait fragile et solide à la fois est le pissenlit. 

Sunday, July 8, 2012

Des compagnons "grivelants"


   Quand on coupe l'herbe il faut toujours avoir chaussures montantes et pantalon car on ne sait jamais qui l'ont va rencontrer. Le petit mulot en général se sauve bien vite et les papillons volent...


    Il nous arrive de faire des rencontres moins usuelles. En l'occurrence, cette année nous avons été gâtés du côté des rampants. Le 20 juin au milieu du champs de bardanes coupées, un orvet à pointé le bout de son nez. Pour nous au 1 er regard c'est "serpent" donc on décide de le mettre dans un grand carton et hop, au loin. 
    Au final comme on avait pris le temps de faire des photos, on a cherché et trouvé que c'était un simple orvet (anguis fragilis). Nous ne voulions pas le garder trop longtemps dans le carton mais en fait nous aurions pu le laisser tranquille dans son coin pas de risques de morsures avec lui. De plus il ne cohabite pas avec la vipère donc orvet incite à dire pas de serpent dans le coin. D'ailleurs ce n'est pas un serpent; il est classé comme un 'lézard sans pattes' ! Vous voyez la nuance avec le serpent je suis sure.
   En fait comme le lézard, en cas de souci, il peut laisser le bout de sa queue d'où son nom de serpent de verre du à la fragilité de celle-ci, mais ceci une seule fois car la repousse du nouveau morceau plus sombre sera plus rigide et court.


     Quelques temps  plus tard (4 juillet), au pied des marches j'arrive à 20 cm d'un serpent, un vrai cette fois et je suis tétanisée ... 1 seconde ... puis hurle "Anton serpent" car monsieur est à la poursuite des vaches vadrouilleuses un peu plus haut. Je pars chercher un appareil photo mais lui arrive et plus rien sur le trottoir. 
    Serpent = mort potentielle donc il n'est pas question de laisser cette charmante bête dans le coin. Je savais que ce tas de cailloux n'était pas une bonne idée ! Patiemment et avec la chair de poule au corps j'aide à bouger les cailloux avec un gros bâton et le voilà, lové, planqué. "Toi mon coco tu vas aller voir dans le champs en face si l'herbe est plus verte". Il a même laissé des marques d'écailles sur un caillou (haut droite).
   Comme cela semble plutôt lent, la solution du serpent porté sur un grand bâton nous parait la bonne. Il a du manger il y a peu car son ventre est vaguement rebondi. Quelques ajustement pour savoir où l'attraper et il voyage sur 100m 'pendu' au bâton. Bon il en tombera quelques fois bien sur mais ce qui glace le plus les sangs c'est quand il semble "foncer", au ralenti tout de même, droit vers nous (bas droite)
    Le tuer ? Ah oui, c'est une solution, mais ni Anton-E ni moi n'en n'avons le coeur et après tout on se dit qu'il y a assez de place pour tous.... mais loin les uns des autres.


   Moi qui n'avais vu de serpent ou orvet que 2 ou 3 fois en 23 ans, me voilà servie. Le 6 je monte les escaliers bras chargés et presque en haut, je vois dans l'herbe une vipère aspic (vipera aspis gauche). Zut alors on en a viré une et le conjoint la cherche sûrement ! "Anton serpent". Cette fois c'est décidé vite fait qu'elle ira rejoindre sa congénère dans le pré d'en face. Pour améliorer leur environnement on y a même déposé des rocs. Elle s'est bien rôtie au soleil, est plus vive que la précédente et se déplace un peu plus vite quoi que rien de comparable à un humain qui marche, mais si elle tombe du bâton alors elle se retourne vite vers nous et ... je recule presto.


    Le brave c'est Anton-E qui avec son long bâton, l'attrape et la rattrape avec le plus de délicatesse possible.
  Mais alors me direz-vous, pourquoi est-t'elle dans un carton ? ...  Et bien cela est le 3 ème acte de l'histoire de la vipère aspic.


La vipère ... le retour !
   Nous y voici. Anton-Emmanuel surveille car il se doute qu'il peut y en avoir d'autres et là, le 8, il l'aperçoit planquée sous la dalle en béton devant la porte d'entrée. Bizarre, comme c'est bizarre ! Serait-t'elle revenue et n'y en aurait-t'il qu'une ? On ne peut pas la blâmer, ici c'est super chaud au soleil et dans le champs ce n'est qu'humidité et ombre donc le choix est fait. Pas moyen de la délogée et demain nous partons donc à surveiller.
   Au moment de partir ... à la bourre ... le lendemain, là voici qui se fait chauffer le bout du nez dans l'herbe de la descente. Nous avions cogité notre coup à l'avance et ce sera pour elle un voyage en carton au loin. Le 1 er grand parfait nous gène logistiquement car il ne rentrera pas dans la voiture et l'on est pressé.
   Au final, notre aspic dûment répertorié, nous confirmons par les photos que c'est la même avec ses petits yeux de chats qui me font griveler quand il semble me regarder, fera 2 km de voiture avec Anton-E le nez au dessus du carton.  Dépose dans un coin ensoleillé avec quelques planches et rocs, ouf, je respire car je doute qu'elle ne rampe d'aussi loin pour revenir nous voir.
   On l'a échappé belle car jean-Louis en voyant les photos nous a confirmé que ce petit bedon devait être une portée de vipéreaux. Vous imaginez, entre 4 et 15 de ces bestioles s'ébattant devant notre porte ? ouh, allez, on respire bien :)

Wednesday, July 4, 2012

Roboratif


   Soit, nous sommes en été, mais nous on n'est pas toujours là pour profiter des produits régionaux et si ce doit être un bon petit plat d'hiver qui nous fait envie et bien ainsi soit-t'il ... et on se régale.


  Tout français à l'étranger vous dira que ce qui lui manque le plus probablement c'est un bon fromage. A chacun sa région et nous on aime les tommes mais aussi beaucoup le reblochon qui se marie fort bien avec des pommes de terre et de la charcuterie pour une tartiflette ou une reblochonnade, mais qui est aussi excellent comme ici avec des crozets ces drôles de petites pâtes faites en Savoie.
  Cuire vos crozets et les mettre dans un plat à gratin avec des dés de jambon (je n'aime pas les lardons car le reblochon est déjà assez salé et cela en ajouterai trop au plat). Poser dessus le reblochon coupé en demies. Cuire 15 min au four à 180 et s'assurer de faire bien gratiner vers la fin. Servez avec une salade verte et un bon petit vin de Savoie. Que du bonheur !

Monday, July 2, 2012

Vachement drôle !


  Fin juin nous observions des vaches qui semblainet s'être échappées de leur enclos et se baladaient juste au dessus de chez nous.


  Au bout de 2 jours nous nous sommes inquiétés de la taille des pis qui semblaient traîner par terre tant ils étaient pleins. Appel à l'office du tourisme qui me donne un nom (au final cela s'est avéré être le bon) et un numéro de téléphone (pas en service). 2nd appel à des gens du coin pour qu'ils trouvent le propriétaire et le préviennent. 
  Le week-end passe et nous les revoyons à nouveau mais traites cette fois... toujours en vadrouille cependant. Tellement qu'en fait elle décident de faire un tour plus bas et viennent nous 'visiter' à la maison.


  Une vache est venue une première fois le 1er juillet mais seul Anton-E l'a vue car nous étions parties acheter de la crème. Trop jalouses !


  Il lui a donné de l'eau qu'elle a bu en 1 min chrono. Elle ne lapait pas, elle semblait aspirer.


  Tout a été visité, de la cave au grenier pourrait-ton dire. Tout le sel qui pouvait être là elle l'ont léché de leur grande langue. Même le barbecue a eu droit à son nettoyage très minutieux !! J'essayais de tuer les mauvaises herbes avec les eaux de cuissons des légumes et féculents et bien, elles m'ont lavé la descente goudronnée !!


  Comme elles insistaient lourdement du côté du point d'eau, Anton-E leur a à nouveau mit 2 seaux d'eau. Des gouffres ces bêtes là !!


  Choupinette... et oui Anton-E lui a donné un nom ... semblait vouloir rentrer. J'ai ouvert le volet le matin et suis tombée nez à nez avec 3 vaches dont choupinette qui s'approchait un peu trop à mon goût. Je suis vite rentrée sans prendre le temps d'ouvrir le 2ème volet. Pas téméraire, ça c'est sur !
  D'ailleurs parmi les 7, Jean-Louis nous a dit que la marron sombre n'était pas commode. Ah, oui je me rappelle qu'elle grattait sa patte avant comme les taureaux dans interville. Ouf, j'ai bien fait de ne pas rester tout près !


  C'était rigolo et distrayant, mais tout de même elles ne sont pas parties sans nous laisser pas mal de souvenirs et pas seulement de l'engrais ! Le terrain que j'étais en train de nettoyer de mauvaises herbes s'est trouvé quelque peu chamboulé !