Wednesday, August 30, 2017

Au four à pain


  Four à pain ne veut pas dire que l'on doit se cantonner au pain. On garde de la pâte à pain, on l'étale... ou plutôt Dominique l'étale et on garni pour se faire de délicieuses pizzas. Chacun met "la main à la pâte", c'est rapide et simple à la fois.


Le "transbordement" est une opération délicate menée de main de maitre. Ensuite la porte est de nouveau fermée pour une vingtaine de minutes.


Et voilà une belle union du pain qui poursuit sa cuisson et des pizzas


Chèvre, classique ou la préférée de Florian crème et ravioles.


  Une fin de journée conviviale qui suit un après-midi non moins convivial à rattraper le temps, les nouvelles. L'éloignement des uns et des autres donne des vies riches à partager et ces moments sont précieux. Les générer est un beau cadeau, merci Domi et Robert 💖


Et le cadre ? ... il est quand même top !

Friday, August 25, 2017

Un pain au levain divin

Cet été et ce pour la première fois, j'ai eu l'opportunité d'assister à la réalisation puis cuisson du pain dans le four traditionnel de Robert et Dominique. Trop cool !


   La veille Robert avait pris de la pâte à pain chez son boulanger à laquelle il a ajouté de la levure fraiche et de l'eau pour réaliser son levain. Celui-ci doit être préparé 12 h à l'avance. Oggi, il y a ajouté de l'eau salée et 18 paquets de farine en incorporant kilo par kilo. Tout se fait dans le pétrin.


Moment de partage convivial 


    Il en faut du muscle pour brasser cette masse ! C'est pas Eugène Sue, mais Robert 😅 😅. Il va bien dormir cette nuit. Ceci étant je pensais même que cela serait plus compliqué, long et éprouvant que cela. Les panières sont préparées avec un torchon et le son qui couvrira le pain. Le dessus de table du pétrin est remis pour un repos de 15/20 minutes.


Le four est là, magnifique !


    Florian va le démarrer et l'alimenter avec des fagots de bois (entre 10 et 20 selon les besoins). La température sera bonne en 1h/1h30 et une fois prêt à l'emploi il restera chaud 3 à 4 heures.


    Après une courte pause, c'est reparti pour façonner les boules. Sacré boulot quand même. Il en faut de l'énergie ! Domi saupoudre les boules de son puis les recouvre d'un torchon pour une bonne heure. En attendant, il faut bien nettoyer le pétrin !


    La couleur des parois ...  intérieures ... est le signe que le four est parfaitement chaud. Vient le temps de mettre les braises de côté, en dehors du four, sinon elles créaient un "isolant" et celui-ci ne serait pas assez chaud.


Robert teste en jetant un peu d'eau, puis les braises salissant, il mouille une vieille veste qu'il passe sur tout le sol du four. Ca fume à fond !


   Four prêt, boules prêtes, Robert va retourner les panières une à une sur sa planche/cuillère géante pour pouvoir les enfourner tout au fond. C'est lourd et de l'aide est bienvenue pour soutenir le long manche. La cuisson dure entre 2 h et 2h30.


Tellement beau ! Tellement bon ! On se régale.
Sous le bois 9 juin 2017

Saturday, August 19, 2017

Rando aux Lances Sud de Malissard

Aujourd'hui nous partirons de Perquelin.


    L'idée première était l'arête du Feytelet que l'on voit de la maison puis longer la crête jusqu'à Pravoutas mais comme on avait du mal à trouver l'itinéraire nous avons changé de parcours. A étudier pour une autre fois. Ce sera donc Malissard par la cabane et le Col de Bellefond.


Le départ se fait par la route forestière


   Puis le sentier a été calculé pour que la pente soit régulière à 20%. Info de Jean-Louis qui lui-même à participer à la création d'autres sentiers en Chartreuse


    Sympathiques sièges pour le randonneur qui peine... quoi que s'il peine déjà à ce niveau alors je lui conseille de renoncer et choisir une rando plus cool car ça grimpe costaud et ce n'est que le début !


Ce doit être une année à sanguin car on en a vu pas mal et surtout des énormus


Arrivés au col de la Saulce (1480m). Si on pousse quelques 80 m au dessus on a une vue  sur les Lances par dessous.


La balade est sympa avec des changements de décors.


    Du sel a été déposé à plusieurs endroit dans le pierrier arrivant à la cabane du berger de Bellefond (1650m). C'est une jolie maisonnette bien arrangée. Pas vu le berger pour lui demander pour qui était ce sel : moutons, que nous n'avons vu nul part d'ailleurs ou chamois ? 


Arrivés à découvert il faut monter en lacets dans la prairie. Une fois au col de Bellefond on domine le plateau des Lances.


    Il nous restera encore un bon petit bout bien pentu. Perso j'ai un peu fini sur les mains et genoux car je commençais à fatiguer. Raide même très raide vers la fin mais pas franchement dangereux. 


Le temps de savourer le décor dont on ne se lasse pas, une bonne pause casse-croute 


     et c'est de nouveau la descente. Et oui, nous étions tout là-haut à 2045 m. J'appréhendais la descente de ce morceau vu que j'avais bien peiné pour grimper mais finalement après la pause revigorante, j'ai trouvé cela "a piece of cake" ! 


Sacré parcours et un équivalent de plus de 230 étages de gravis !


    Même chemin pour le retour sauf que vers la fin nous avons garder la route forestière. Pas que le sentier ne soit pas joli, non, mais malgré la non pluie de ces derniers jours le parcours était vraiment trop gadoueux et aurait été peu agréable à la descente. Pas envie d'une glissade malvenue.
    Au retour nous avons fait un saut au Revol et de ce coin on voyait très bien au loin la montagne que nous venions de gravir. Been there, done that ! 

Sunday, August 6, 2017

On a vaincu le Sommet du Pinet !


  Un peu plus de 5 km et 3 h de bonne grimpette, nous voici à la croix. Le haut par une telle journée, on n'y reste pas trop car le soleil cogne fort. Cela ne nous empêche pas de savourer une bonne demi-heure ..


 .. cette vue sur nos sommets


   Ce paysage qu'on ne quitte des yeux. Un nuage offre une découpe de la montagne qu'il surplombe.
 Juste en dessous à la descente nous sommes passés à côté d'une stèle érigée en la mémoire de 2 randonneurs-raquettes tombés en janvier 97 dans un scialet (gouffre des massifs pré-alpin, trou dans le sol donnant sur une cavité plus ou moins grande et plus ou moins profonde) et retrouvés des mois plus tard seulement. 


Les machaons papillonnaient. Saison oblige !


   La descente en direction des pâtures est tout aussi intéressante que la montée. Nous passons plusieurs "labyrinthes" de lapiaz  (Surface de roche calcaire creusée, appelée aussi relief ruiniforme). On aurait cru un parc de montagnes à échelle réduite. Au détour d'une pente et d'un virage nous sommes tombés sur la cabane du berger Bruno. Une amie était passée et nous avons papoté un peu. Il a en charge quelques 600 ovins et 280 bovins qui se surveillent plutôt tous seuls. Lui supervise car l'espace est bien trop important de ce côté jusqu'à la partie sud des hauts de Chartreuse pour voir les bêtes chaque jours. Au moment de dire au revoir, ils préparaient le café au lait Ricoré et nous ont invité à partager avec eux. Super sympa ! C'est là que je me suis promise d'avoir toujours avec moi un rab genre un fruit ou paquet de biscuit pour un de ces berger qui passe de longues journées dans les montagnes et nous accueille avec tant de gentillesse. Merci, ce fut une belle parenthèse.



    La rando fut un délice, surtout quand on a le luxe de choisir sa journée. La rude grimpette de la montée devient la rude descente dans les bois au retour. 


    Quand on prend le temps d'observer, on peut nommer des formes de pierres. Un toutou tout chou, l'Afrique, un coeur ou un crâne de chèvre de montagne, libre à l'esprit de rêver.


Voilà une superbe découverte que l'on partagera c'est inévitable.
Ayant oublié de démarrer ma montre au départ, ajouter vingt minutes au parcours.
Rando au Sommet du Pinet 5/08/2017